[Review] Donkey Kong Bananza

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À l’occasion de l’annonce d’une extension pour le jeu, il est temps de publier ma review sur une de mes obsessions video-ludique récente. J’ai nommé: Donkey Kong Bananza! 🍌

Après Blue Prince, que j’ai laissé de côté (t’inquiète pas mon prince, je reviendrais, j’en ai pas fini avec toi) et qui reste mon GOTY, il fallait bien une nouvelle marotte.

A savoir que je n’ai pas grandi avec les Donkey Kong Country, je ne suis donc pas particulièrement attaché à cette licence et j’ai même hésité à acheter ce jeu au début. J’ai eu l’occasion de jouer vite fait, mais sans plus, à Tropical Freeze et je suis plus familier avec Didi Kong grâce à l’incroyable Didi Kong Racing. Mais je m’égare.

Cela faisait donc 11 ans qu’aucune entrée dans la licence n’était apparu, donc plutôt dormant pour ne pas dire à l’abandon. Jusqu’à ce que la team derrière le très bon Super Mario Odyssey s’y mette.

Ce qui m’a d’ailleurs beaucoup rassuré à l’achat du jeu, parce que la première bande-annonce ne m’avait de loin pas convaincu, et Nintendo place clairement Bananza comme le Odyssey de la Switch 2.

Un air de Super Mario Odyssey

Bref! Tout ça pour en revenir au jeu, déjà, on sent que c’est la team Odyssey derrière.

Le jeu, bien que relativement difficile à prendre en main au début (faute à tout juste 3 boutons différent rien que pour taper, mouvement principal de DK), devient vite hyper agréable et fluide, permettant des enchainements de mouvement qui vont donner envie aux speedrunner et ce notamment grâce aux divers « Bananza » (sur lesquelles je ne vous en dirait pas plus) mais également aux roulades et autre surf.

Ensuite, pour moi, ce jeu améliore la formule d’Odyssey tout en respectant et l’adaptant à l’univers de DK. Malgré beaucoup de similarité dans les structures, on a en revanche pas l’impression du tout que c’est le même jeu avec un autre skin.

On est toujours dans une série de petits mondes ouvert avec non pas des lunes, mais des bananes à récupérer cette fois (auxquelles une importance supplémentaire a été donné, j’y reviens plus tard) et toujours affublé d’un sidekick qui nous procure des pouvoirs, Cappy dans Odyssey et Pauline pour DK.

Et parlons en de Pauline ! À elle seule, elle fait passer le jeu de passe-temps agréable en main à jeu vraiment touchant par son histoire. Le choix d’avoir fait doubler le personnage intégralement (et en français évidement) n’y est pas anodin et lui donne un vrai plus.

Le personnage est attachant et son évolution à la fois personnel et dans sa relation avec DK donne un réel moteur au jeu. Je me suis surpris à m’arrêter à chaque point de repos, même lorsque ce n’était pas nécessaire, qui offre chacun un dialogue unique.

Et oui, le personnage à une vraie évolution au fur et à mesure du jeu.

Le gameplay centré sur le creusage

Venons-en un peu au gameplay si vous le voulez bien, Donkey Kong creuse, voilà, merci de m’avoir lu, c’est tout…

Non, plus sérieusement, oui, le jeu tourne entièrement là-dessus, bien que les « monde ouvert » soient plus petit que dans Odyssey, ils gagnent en profondeur (littéralement) de par le fait que l’on peut tout détruire à gros coup de poings.

Pour ceux qui sont peut-être un peu OCD comme moi parfois, la plupart des sols génèrent de l’or en masse, un peu comme les boulons dans Ratchet et Clank, ce qui est super satisfaisant à ramasser et t’incite à creuser encore plus (même si c’est peut-être aussi le plus grand défaut du jeu, car ça le rend difficilement streamable vu que ça engendre beaucoup d’artéfact et de mouvement de caméra).

Et, Nintendo, fidèle à lui-même, récompense la curiosité en cachant des collectibles un peu partout, formule Odyssey, vraiment, avec le même système de monnaie unique par monde et son magasin cosmétique y attaché.

Différence cependant, cette fois les cosmétiques confèrent un avantage tel que plus de résistance, creusage plus efficace, etc. Différence également avec les bananes qui ne servent plus à avancer dans l’histoire, mais à gagner des niveaux que l’on peut dépenser dans un arbre de talent.

Ce qui pousse bien plus à les chercher contrairement aux lunes de Odyssey dont on a tendance à se lasser une fois la suite débloquée.

On se met donc à creuser plus que de raison, surtout avec certain pouvoir débloqué (tousse l’éléphant tousse), d’autant que, là où ça aurait pu pêcher, la caméra suit étonnamment bien !

Là où souvent dans les jeux elle se coince et ne sait pas quoi faire ( 🎶 la caméra, la caméra 🎶 ) dans les petits espaces, ici elle se permet sans vergogne de passer derrière les textures pour nous laisser voir ce que l’on fait.

Une bande-son magistrale

Maintenant, je me dois de faire un détour par les musiques parce qu’elles sont juste incroyables ! Ils avaient fait fort avec « Jump Up, Super Star! » dans Odyssey, mais là, ils se sont dépassés.

C’est d’ailleurs drôle de se dire que c’est déjà Pauline qui chante dans le dernier Mario et que c’est à nouveau Pauline dans Bananza qui nous régale grâce à Jenny Kidd, la voix anglaise, inconnue au bataillon jusque-là, de notre acolyte qui nous signe un « Breaking Through (Heart of Gold) » qui est pour ainsi le décrire, la musique la plus Disney non fait par Disney que j’ai entendu depuis longtemps (que j’écoute actuellement en boucle) et qui nous emmène dans un final du jeu en apothéose (non non, j’insiste, je n’ai vraiment pas pu décrocher quand je suis arrivé vers la fin).

Et Pauline, qui nous accompagne durant tout le jeu pour rappel, étant chanteuse, on est régalé par plusieurs autres morceaux tout au long du jeu.

En tout cas, il y a de quoi faire, car le jeu est extrêmement généreux en contenu (je m’attendais à moins de niveau pour être honnête) et ce, comme souvent, même après le générique qui nous débloque des niveaux supplémentaires plus corsés.

Petite touche très agréable, et pas courante cette fois-ci, ces ajouts sont intégrés dans l’histoire et on sort par conséquent du sempiternel retour juste avant le dernier combat de boss après la fin du jeu.

Accessibilité et coop

Je fais un petit détour sur l’accessibilité avant de terminer. Comme dit au début, ce n’est pas le jeu le plus facile à prendre en main.

Malgré ça, le jeu se targue d’un PEGI 7 et ceci grâce à un mode coopératif (inspiré d’Odyssey une fois de plus) qui permettra à vos enfants de vous accompagner dans votre aventure en jouant Pauline.

Conclusion

Voilà pour ma petite review de ce jeu.

Pour conclure, je vous dirais : si vous avez aimé Odyssey, vous ne pourrez qu’aimer ce Bananza.

Et moi, il ne me reste plus qu’à relancer le jeu pour tester l’« Île de DK et Course aux émeraudes » qui ajoute un mode rogue lite !

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